Sa’ad fait partie d’une fratrie de 8 enfants qui ont tous grandit orphelins. Il a été élevé par ses grands frères, qui sont partis de rien et petit à petit ont acheter deux magasins dans la vieille ville de Jérusalem. Sa’ad travaille dans l’un des deux. Il a un amour infini pour la vieille ville de Jérusalem, dans laquelle il est né, a grandi et vit toujours. Dans sa jeunesse, comme beaucoup de Palestiniens à l’époque de la première Intifada, il était très actif politiquement, ce qui lui a valu plusieurs passages en prison et l’impossibilité de finir sa scolarité.
Son magasin vaut le détour car c’est un véritable musée rempli de ses créations, de bijoux colorées inspirés de l’art traditionnel palestinien et bédouin ainsi que de broderies anciennes. Son magasin était prospère avant que la première et la seconde Intifada n’aient un impact conséquent sur le tourisme, en particulier pour les Palestiniens de Jérusalem-Est, complètement isolés du reste de la Palestine. La pandémie du Covid-19 puis la guerre n’ont pas aidé. Six foyers dépendent de ses rentrées d’argent.