Bijoux
Sacs & Pochettes
Ala’ est un Palestinien de 37 ans originaire de la vieille ville de Jérusalem, où il vit et travaille aujourd’hui. Depuis son plus jeune âge, il est habité par une passion profonde pour l’art sous toutes ses formes. C’est tout naturellement qu’il choisit de suivre des études artistiques à l’université, rêvant de devenir un jour artiste à part entière.
Mais la réalité économique et politique à Jérusalem l’amène à conjuguer rêve et responsabilité. Pour soutenir son père et l’aider à faire vivre la bijouterie familiale, il décide de mettre sa créativité, sa sensibilité et son sens du détail au service de l’orfèvrerie.
Aujourd’hui, Ala’ a repris la bijouterie fondée par son père dans les ruelles chargées d’histoire de la vieille ville, et y a installé son propre atelier. Il y conçoit et fabrique des pièces entièrement faites à la main, du dessin initial à la dernière finition. Ce ne sont pas de simples bijoux, mais de véritables œuvres d’art portables.
Spécialisé dans l’argent sterling, il mêle parfois pierres naturelles, verre romain ou motifs symboliques issus du patrimoine palestinien, tout en développant un style qui lui est propre — à la fois contemporain et enraciné. Ses créations sont reconnaissables entre toutes : originales, élégantes, souvent porteuses d’une histoire, toujours empreintes de raffinement.
Ala’ fait partie des artisans d’exception que nous sommes fiers de soutenir. Ses bijoux, rares et intemporels, incarnent l’alliance entre la mémoire d’un peuple et la liberté d’un geste artistique.
Originaire de Naplouse, Sarah a 34 ans et est diplômée en administration publique de l’université de Birzeit. Passionnée depuis toujours par l’art et les travaux manuels, elle se tourne naturellement vers la création artisanale lorsque, comme beaucoup de jeunes Palestiniens, elle ne parvient pas à trouver d’emploi dans son domaine.
Installée aujourd’hui à Ramallah, Sarah décide alors de redonner vie à un patrimoine en voie de disparition : les motifs traditionnels de la broderie palestinienne, ou tatreez. Elle choisit de les intégrer dans des objets du quotidien, fonctionnels, modernes et portables, pour que cette mémoire vivante continue de se transmettre.
Elle commence par fabriquer des bijoux brodés à la main, puis développe une large gamme de créations originales : tote bags, sacs à main et pochettes en cuir ornés de tatreez, bandanas, porte-clés, et bien d’autres pièces encore. Inspirée, rigoureuse et créative, Sarah imagine et réalise régulièrement de nouveaux modèles, entre enracinement culturel et réinvention contemporaine.
Bijoutier de père en fils depuis trois générations, Ahmad perpétue un savoir-faire familial rare dans la vieille ville de Jérusalem, où il a installé son propre atelier. Véritable artisan-artiste, il conçoit et fabrique lui-même chacun de ses bijoux, du premier croquis jusqu’à la finition finale.
Spécialisé dans le travail de l’or et de l’argent, Ahmad est passionné par les anciennes pièces de monnaie palestiniennes, auxquelles il redonne vie dans une collection unique de bijoux chargés d’histoire. Il propose également des pièces personnalisables, ainsi qu’une gamme raffinée de bijoux en verre romain, fabriqués à partir de fragments antiques vieux de près de 2000 ans, retrouvés en Palestine.
Depuis le 7 octobre 2023, comme de nombreux artisans palestiniens de Jérusalem, Ahmad est confronté à une situation dramatique. La vieille ville s’est vidée de ses touristes et la fermeture des commerces a stoppé net ses ventes. Pire encore, ses créations inspirées de l’héritage palestinien lui valent aujourd’hui des pressions constantes de la part de la police israélienne.
Âgé de 35 ans et père de trois enfants, Ahmad continue malgré tout à créer, porté par l’amour de son métier, la mémoire de sa terre, et votre soutien essentiel.
Omar, Thikryat et Mahmoud sont trois artistes palestiniens originaires de Bethléem, spécialisés dans la création de bijoux en micro-mosaïque, entièrement réalisés à la main. Chaque pièce est composée de minuscules pierres naturelles – principalement extraites de Palestine – serties dans de l’argent sterling, avec une minutie et un savoir-faire rares.
Leur atelier est l’un des très rares au monde à perpétuer cet art ancestral. Héritée d’une technique vieille de plus de 2000 ans, la micro-mosaïque consiste à assembler, une à une, de minuscules tesselles pour former des motifs d'une finesse remarquable. Ils proposent à la fois des créations inspirées de motifs historiques et des pièces aux designs contemporains.
Chaque bijou demande environ une semaine de travail, entre le choix des pierres, l’assemblage minutieux et la finition en argent sterling. Et comme tout est fait à la main, ils peuvent aussi répondre à vos demandes de personnalisation.
Porter une de leurs pièces, c’est faire le choix d’un bijou rare, chargé d’histoire, de terre, et d’âme.
“Je pensais que construire une famille serait la meilleure chose dans ma vie. Je n’ai pas pensé un instant que je n’aurais pas les moyens de nourrir mes enfants.”
Abeer, réfugiée palestinienne de Gaza âgée de 34 ans et mère de deux enfants, porte seule le poids des responsabilités familiales. Son mari, atteint d’un handicap, ne peut travailler, et Abeer doit également subvenir aux besoins de ses deux sœurs cadettes, dont elle a la charge depuis qu’elle est orpheline.
En 2018, la décision des États-Unis de suspendre le financement de l’UNRWA (l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens) a bouleversé sa vie : elle a perdu son poste d’enseignante dans l’une de leurs écoles, et avec lui, sa seule source de revenus. Déterminée à nourrir sa famille, Abeer a d’abord travaillé comme tutrice auprès des enfants de ses voisins. Malheureusement, face à l’effondrement économique de Gaza, cela s’est rapidement révélé insuffisant.
Ne se laissant pas abattre, Abeer a appris la broderie et l’artisanat traditionnel, et a rejoint l’entreprise sociale Piece of Palestine, qui employait des femmes de Gaza pour confectionner des produits brodés. Elle est devenue un membre clé de l’équipe, spécialisée dans la création de sacs, châles et accessoires uniques. Mais la crise économique aggravée par la pandémie de Covid-19 a forcé l’entreprise à fermer.
Abeer a alors décidé de poursuivre son travail de brodeuse de façon indépendante, et c’est principalement grâce à votre soutien qu’elle a pu continuer à subvenir aux besoins de sa famille.
Compte tenu de la situation actuelle à Gaza depuis le 7 octobre 2023, ses produits ne sont malheureusement pas disponibles pour le moment.
Aladin est un commerçant et artisan palestinien de la vieille ville de Jérusalem, où il tient un magasin spécialisé dans la vente de robes traditionnelles palestiniennes, ainsi que dans l’impression sur t-shirts, sweat-shirts, bodys pour bébé et tote bags, qu’il réalise lui-même avec soin. Ce magasin n’est pas un commerce comme les autres : il est un véritable héritage familial, transmis de génération en génération, de son grand-père à son père, puis à Aladin.
Aladin est également père de trois filles, qu’il élève avec amour et dévouement. Comme de nombreux commerçants palestiniens de Jérusalem, il dépend exclusivement du tourisme pour faire vivre sa famille et celles de ses proches. Déjà durement éprouvé par la fermeture des frontières durant la pandémie de Covid-19, Aladin a vu sa situation s’aggraver dramatiquement avec le déclenchement de la guerre en octobre 2023, qui a entraîné la fermeture complète de son magasin. Depuis le 7 octobre, il est privé de toute rentrée d’argent, alors même que trois foyers dépendent directement de son activité.
La situation est d’autant plus critique qu’Aladin subit, comme beaucoup de commerçants palestiniens, une forte répression policière : il lui est interdit d’exposer des produits à symbolique palestinienne dans sa boutique, sous peine de confiscation ou de sanctions. Il est donc obligé de cacher ces articles, et nous sommes aujourd’hui les seuls à pouvoir les vendre pour lui en ligne ; sans ce soutien, il ne pourrait plus proposer ces créations, pourtant essentielles à la préservation de l’identité palestinienne.
Soutenir Aladin, c’est contribuer à faire vivre plusieurs familles, à préserver un savoir-faire unique et à résister face aux tentatives d’effacement de la culture palestinienne.
Sa’ad fait partie d’une fratrie de huit enfants qui ont tous grandi orphelins. Élevé par ses grands frères, ils ont ensemble surmonté les épreuves de la vie, partant de rien pour, petit à petit, réussir à acheter deux magasins dans la vieille ville de Jérusalem. Aujourd’hui, Sa’ad travaille dans l’un de ces commerces familiaux, perpétuant le rêve et la détermination de ses frères.
Né, élevé et toujours installé dans la vieille ville de Jérusalem, Sa’ad nourrit un amour infini pour ces ruelles chargées d’histoire et de spiritualité. Dans sa jeunesse, à l’époque de la première Intifada, comme beaucoup de Palestiniens, il s’est engagé politiquement avec passion pour la liberté de son peuple. Cet engagement lui a valu plusieurs passages en prison et l’a empêché de terminer sa scolarité.
Malgré les difficultés, Sa’ad incarne la résilience et la dignité des habitants de Jérusalem, continuant chaque jour à accueillir chaleureusement ceux qui franchissent la porte de son magasin, et partageant avec eux l’âme de sa ville.
Rand Dabboor, née à Jérusalem (Palestine) en 1994, est une artiste graphiste palestinienne installée à Ramallah. Elle est reconnue pour sa capacité unique à fusionner la richesse de la culture et du patrimoine palestiniens avec l’art contemporain, créant des œuvres originales et audacieuses.
À travers son art, Rand s’efforce de préserver l’héritage de son peuple face au vol et à la déformation, tout en le réinventant de manière spectaculaire et moderne. Elle utilise une palette éclatante et des éléments nostalgiques qui transportent le spectateur, l’invitant à revivre la simplicité et la beauté du quotidien à l’époque de leurs grands-parents.
Palestinement vous propose une variété de produits issus de différents vendeurs de la vieille ville de Jérusalem.
Ces commerçants sont regroupés sous l’appellation “Vendeurs de la vieille ville” car, pour le moment, nous ne disposons pas d’assez de produits variés provenant de chacun de leurs magasins pour leur dédier une catégorie spécifique.
Il est essentiel de les soutenir : les commerçants palestiniens de Jérusalem font face à une discrimination considérable par rapport aux autres commerçants. Non seulement ils sont soumis à de lourdes taxes et exclus des aides étatiques, mais ils subissent également un harcèlement constant de la part de la police et de l’administration fiscale. À cela s’ajoute une discrimination dans l’accès aux touristes, qui représentent pourtant leur principale clientèle. En effet, la plupart des visiteurs sont accompagnés par des guides touristiques israéliens qui les dissuadent d’acheter auprès de commerçants palestiniens, en prétendant faussement que cela financerait le terr*risme.
Pour toutes ces raisons, et bien d’autres encore, soutenons-les et contribuons à préserver le patrimoine vivant de la vieille ville de Jérusalem !
Au cœur du camp de réfugiés d’Aida, à Bethléem, Akram transforme les blessures de l’occupation en œuvres d’art uniques au monde. Cet artisan palestinien, reconnu pour sa créativité et la précision de son travail, récupère les restes de la violence — comme les grenades de gaz lacrymogène et autres munitions tirées par l’armée israélienne sur les habitants du camp — pour les métamorphoser en porte-clés, pendentifs et objets symboliques porteurs d’espoir.
Akram façonne également le bois d’olivier, matériau emblématique de Palestine, et sublime des keffiehs ou des broderies anciennes pour créer des pièces originales : boîtes, sacs, bijoux, objets décoratifs… Tout est réalisé à la main dans son atelier installé au cœur du camp d’Aida. Chaque création est une ode à la résilience et à l’identité palestinienne.
En soutenant le travail d’Akram, vous contribuez non seulement à préserver un artisanat exceptionnel, mais aussi à transformer la souffrance quotidienne des Palestiniens en un message de résistance et de dignité, transmis au monde entier à travers l’art.