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Le keffieh palestinien (كوفية) est bien plus qu’un foulard. Ce modèle noir aux décorations blanches incarne la mémoire, l’identité et la résistance d’un peuple. Pendant la Grande Révolte arabe de 1936-1939, il a été porté par les combattants palestiniens qui cherchaient à dissimuler leur identité et à exprimer l’unité du peuple face à l’occupation britannique. Adopté ensuite par toute la société comme signe de solidarité, il est devenu un symbole incontournable de la lutte pour la liberté.
Au fil du temps, il a franchi les frontières. Yasser Arafat en fit son signe distinctif, le portant aussi bien dans les rues de Palestine que sur la tribune des Nations Unies. Aujourd’hui, le keffieh reste universellement reconnu comme un signe de solidarité avec la Palestine et un refus de l’oppression.
Ce keffieh noir et blanc est proposé à la vente par Saad, commerçant palestinien de la vieille ville de Jérusalem, qui perpétue ainsi la transmission de ce symbole essentiel de la culture palestinienne.
Notons qu'il peut y avoir de légères variations par rapport à la photo. D’une taille d’environ 122 × 122 cm, il peut être porté au quotidien, offert en signe de soutien ou utilisé comme objet décoratif.
Porter ce keffieh, c’est bien plus qu’adopter un accessoire : c’est se relier à une histoire de résistance et affirmer sa solidarité avec la Palestine.
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30.00€
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Sa’ad fait partie d’une fratrie de huit enfants qui ont tous grandi orphelins. Élevé par ses grands frères, ils ont ensemble surmonté les épreuves de la vie, partant de rien pour, petit à petit, réussir à acheter deux magasins dans la vieille ville de Jérusalem. Aujourd’hui, Sa’ad travaille dans l’un de ces commerces familiaux, perpétuant le rêve et la détermination de ses frères.
Né, élevé et toujours installé dans la vieille ville de Jérusalem, Sa’ad nourrit un amour infini pour ces ruelles chargées d’histoire et de spiritualité. Dans sa jeunesse, à l’époque de la première Intifada, comme beaucoup de Palestiniens, il s’est engagé politiquement avec passion pour la liberté de son peuple. Cet engagement lui a valu plusieurs passages en prison et l’a empêché de terminer sa scolarité.
Malgré les difficultés, Sa’ad incarne la résilience et la dignité des habitants de Jérusalem, continuant chaque jour à accueillir chaleureusement ceux qui franchissent la porte de son magasin, et partageant avec eux l’âme de sa ville.
